22 octobre 2006

Canyon Torque Limited sur le Terrain


Je roule en permanence avec la selle basse grâce à la technique de pédalage qui consiste à bien descendre les talons lorsque les pédales sont en bas
(voir précisions sur le site de mon club de VTT - tout en bas de l'article sur les crampes musculaires du sportif -)

Je rappelle que la taille est 16,5 pouces, soit la plus petite, ce qui favorise la maniabilité aux dépends de la stabilité.

D’emblée, le vélo paraît plus léger que son aspect un peu massif le laissait supposer.

Les vitesses passent sans à-coup. Dommage qu'on ne puisse jamais savoir sur quel rapport on est (je sais, je me répète !)

Les freins sont un régal de précision, douceur et efficacité; ils comportent de nombreuses possibilités de réglage ; la forme des leviers est bien étudiée. Les rotors ne se voilent pas anormalement.
La rigidité, notamment au triangle arrière est sans faille.
Le cadre, très slooping, permet de se positionner facilement pour équilibrer le vélo en toutes circonstances.
La maniabilité est étonnante, même à très basse vitesse. Le vélo peut être immobilisé sur place avec facilité. Il se place avec précision sans qu’il soit nécessaire de le brusquer. Contrairement à toute logique, il est beaucoup plus maniable que mon petit vélo (Rocky Mountain ETSX).
Question stabilité, notamment sur les sauts, on l’équilibre parfaitement debout sur les pédales. Point n’est besoin de tirer fortement sur le cintre, le vélo ne pique pas du nez et n'a pas tendance à partir sur le côté lorsqu'il est en l’air.
En descente, il colle au terrain ; les virages se négocient avec aisance, bien que la direction me paraisse un poil inconsistante. Sans doute qu’un peu plus d’angulation sur la direction arrangerait cela.
Dans les singles à virages serrés, il se faufile à merveille, mais, mieux vaut éviter le freinage de l’avant qui enfourne un peu et déséquilibre la trajectoire (cela, évidemment, tient plus à la fourche qu'au vélo et peut être modifié selon les réglages). Dans ce type de parcours (et dans ce seul cas de figure), le vélo est meilleur avec un débattement de fourche réduit au minimum.
Il accepte les côtes sans rechigner. Belle polyvalence !

Alors, sans faute ?

Oui et non :

il y a ce boîtier très bas !
D’un côté, il améliore la stabilité, et sécurise.
D’un autre, il provoque des butées de pédale intempestives dans le moindre obstacle. Au début, je rageais, tapant ma pédale dans les compressions, les dévers, les virages ; je l’ai même accrochée à une motte de terre juste avant la réception d’un petit saut : réception par le travers et super-gamelle ! Qu’on me dise comment passer un virage serré dans un single en côte (puisqu’il faut pédaler et que la pédale tape dans le flanc de la colline lorsqu’on amorce le virage) ? Sur ce coup, je ne sais toujours pas : apparemment, mission impossible ; mais pour les autres situations citées auparavant, je me suis habitué et ne percute plus que très rarement le relief alentour. Conclusion ?

Conclusion :

Après plus de trois mois d’utilisation, ma satisfaction va croissant. Bien sûr, je regrette qu’il ait fallu modifier une importante partie de l’équipement, mais cela ne concerne pas les accessoires les plus onéreux bien que l'opération augmente notablement le prix du vélo. Il est probable que mon point de vue évoluera avec le temps et je complèterai mes commentaires ici régulièrement.

Merci à tous ceux qui manifesteront leur intérêt et donneront leur avis, éventuellement des conseils - notamment sur les accessoires - nous faisant ainsi profiter de leur expérience. Qui sait? ces avis pourraient peut-être un jour intéresser les fabriquants et nous serions les premiers à en profiter.

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